Madame la Présidente, le président Zelenski le comprend, le premier ministre le comprend, les pays de l’Union européenne le comprennent, et Milton Friedman l’a compris. La tarification du carbone n’est pas qu’une bonne politique environnementale qui permettra de réduire jusqu’au tiers des émissions de carbone du Canada d’ici 2030. C’est aussi une bonne politique commerciale, en particulier pour une nation commerçante comme le Canada.
Tous les États membres de l’Union européenne font partie du système d’échange de droits d’émission de l’Union européenne. L’Ukraine tarife elle aussi le carbone, car elle souhaite faire partie de l’Union européenne. L’Union européenne met en œuvre son Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, qui imposera une pénalité pour les biens provenant de pays qui ne tarifent pas le carbone.
Pourquoi le chef de l’opposition tient-il à empêcher les entreprises canadiennes d’avoir accès au marché européen? Où est le gros bon sens dans tout cela? Pourquoi le chef de l’opposition ne comprend-il pas cela? Les Canadiens le comprennent. Ils comprennent qu’il n’en vaut tout simplement pas le risque.